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Un peu de comptabilitĂ© đŸ€“

Nos clients ont l’obligation lĂ©gale d’avoir un cabinet d’expertise comptable Ă  partir du moment oĂč ils ont une sociĂ©tĂ©, c'est-Ă  -dire Ă  partir du moment oĂč ils ne sont plus en auto-entreprise (dans ce cas l’entreprise c’est eux-mĂȘme, Ă  leur nom propre).

Les cabinets d’expertise comptable ont plusieurs missions dont la plus importante est la production comptable (rĂ©cupĂ©rer les factures fournisseurs, les ventes, les mouvements bancaires, traduire tout cela en Ă©critures comptables et enfin faire le bilan Ă  partir de toutes ces donnĂ©es). Cette mission n’est pas difficile Ă  vendre pour eux puisque c’est une obligation lĂ©gale pour les entreprises. Ce qu’ils doivent vendre, et ce sur quoi ils font la plus grosse marge, ce sont les missions de conseil. Peu d’entreprises TPE et PME vont accepter de payer pour ce type de missions, et d’ailleurs il existe de nombreux cabinets de conseil (qui n’ont aucune lĂ©gitimitĂ© comme cabinet d’expertise comptable) qui vont pouvoir assurer ces missions pour moins cher que l’expert comptable. Il y a donc sur ce segment Ă©normĂ©ment de concurrence.

Un chef d’entreprise ne va pas forcĂ©ment savoir qu’il a besoin de conseil, et donc payer pour un service dont il ne pense pas avoir besoin peut lui sembler parfaitement inutile. C’est lĂ  que nous avons notre carte Ă  jouer : en l’appelant proactivement et en lui offrant des conseils prĂ©cieux pour son entreprise, une adhĂ©rence va automatiquement se crĂ©er : sans Wavy/Treatwell, il perd la possibilitĂ© d’avoir son expert dĂ©diĂ© en ligne qui l’aide Ă  dĂ©velopper son entreprise.

Comment faire comprendre au client que nous sommes des experts en dĂ©veloppement d’entreprise ?

  • Se prĂ©senter comme consultant en dĂ©veloppement d’entreprise : ce n’est pas un mensonge, nous avons des centaines de clients au tĂ©lĂ©phone ce qui nous positionne automatiquement en expert dans le domaine de la coiffure et de la beautĂ©, et ce enciore plus qu’un expert-comptable qui va gĂ©rer Ă©normĂ©ment de types d’entreprises diffĂ©rentes

  • Placer des mots-clĂ©s dans notre discours qui vont impressionner le partenaire : cela peut ĂȘtre aussi simple que “chiffre d’affaire”, “rĂ©fĂ©rencement naturel”, “marge”, mais aussi “logiciel de caisse certifiĂ©â€, “loi RGPD”.

  • Se positionner comme le contact privilĂ©giĂ© pour des sujets bien prĂ©cis afin de ne pas ĂȘtre confondu avec le support client, par exemple “Bonjour Laurent, je suis Claire, je suis votre chargĂ©e de compte chez Treatwell. Ma mission est de vous accompagner tout au long de notre partenariat, je suis consultante en dĂ©veloppement d’entreprise et je vous propose un rendez-vous de suivi afin que nous analysions vos chiffres pour voir oĂč vous pourriez vous amĂ©liorer en utilisant Treatwell. Treatwell est un outil qui va vous permettre de vous dĂ©velopper, et je vous propose mon expertise pour optimiser votre utilisation de cet outil.” Nous avons appris Ă  identifier les enjeux des partenaires (gagner plus de clients, fidĂ©liser les clients, augmenter le panier moyen, etc.) et le but est de faire un suivi personnalisĂ© en fonction des enjeux des clients

Quelques notions de comptabilitĂ© importantes qui vont asseoir notre position d’expert 

Il y a quelques sujets qui reviennent réguliÚrement et qui si vous savez y répondre vont vous assurer que le client vous fait une entiÚre confiance : 

  • Comptabilisation des cartes cadeaux : il arrive souvent que les clients nous appellent parce que leur comptable au cabinet ne comprend pas comment sont comptabilisĂ©es les cartes cadeaux sur Wavy et sur Treatwell. C’est trĂšs simple pourtant, et normalement ils devraient parfaitement savoir comment ça fonctionne mais la plupart du temps ce n’est pas le cas. Voici comment montrer au partenaire que nous connaissons mieux la comptabilitĂ© de leur corps de mĂ©tier que leur propre comptable qu’ils payent pourtant pour ça : en comptabilitĂ© on va distinguer la vente de services (706) et la vente de produits (707). Dans le cadre de la vente d’une carte cadeau, on ne sait pas si la carte va ensuite ĂȘtre utilisĂ©e pour acheter des produits ou des services. Comptablement, le montant encaissĂ© de la carte cadeau va donc aller dans un compte d’attente jusqu’au moment oĂč elle va ĂȘtre utilisĂ©e en guise de paiement pour des services ou des produits. Cela signifie que la TVA ne sera dĂ»e qu’au moment oĂč la carte cadeau va ĂȘtre utilisĂ©e par le client, et donc que la vente de carte cadeau en elle mĂȘme n’a aucune TVA dĂ»e. Vous pouvez expliquer cela au partenaire et vous pouvez mĂȘme carrĂ©ment lui proposer d’appeler vous-mĂȘme le comptable. Dans la lĂ©gislation ce qu’on appelle les cartes cadeaux chez Treatwell s’appelle des bons Ă  usage multiples. Voici le texte de loi qui indique que la TVA n’est pas dĂ»e si la carte cadeau n’est jamais utilisĂ©e : https://www.legifiscal.fr/tva/tva-francaise/operations-imposables-exonerees/bons-regles-tva.html

  • Sachez que les annĂ©es fiscales ne sont pas forcĂ©ment du 1er janvier au 31 dĂ©cembre, mĂȘme si c’est le cas la plupart du temps. Vous pouvez tout Ă  fait demander au partenaire quand dĂ©marre son annĂ©e fiscale. Ce n’est pas forcĂ©ment trĂšs utile pour nous (sauf si par exemple on le xsell sur la gestion et dans ce cas on peut lui proposer de dĂ©marrer sur Treatwell ou Wavy au dĂ©but de son annĂ©e fiscale) mais cela permet de nouveau de lui montrer que nous avons des notions de comptabilitĂ© et d’asseoir notre position d’expert

  • L’export comptable de Treatwell ou Wavy est en .csv car c’est un format qui convient Ă  l’import dans ce qu’on appelle les outils de production comptables, c’est Ă  dire les logiciels utilisĂ©s dans les cabinets d’expertise comptable pour entrer les Ă©critures comptables et sortir les bilans. Si le partenaire demande pourquoi l’export est en .csv, je trouve que c’est une bonne chose d’avoir la vraie rĂ©ponse. Cela dit, l’export n’est pas vraiment idĂ©al puisque ni Treatwell ni Wavy ne gĂ©nĂšrent d’écritures comptables. Si un comptable un jour vous demande le FEC (fichier des Ă©critures comptables) il faut lui dire que nous ne pouvons pas l’obtenir car la comptabilitĂ© sur Wavy et Treatwell n’est pas reliĂ©e Ă  un plan comptable (et d’ailleurs c’est fort dommage!!!)

  • Par rapport aux stocks, sans entrer dans les dĂ©tails il est important de comprendre que certains produits doivent ĂȘtre entrĂ©s comme destinĂ©s Ă  la vente directe et d’autres comme destinĂ©s Ă  l’usage interne (encore une fois distinction entre vente de services et vente de produits). C’est pour ça qu’ils doivent prĂ©ciser lorsqu’ils font une sortie de stock si c’était pour une vente ou si c’était pour l’utiliser au salon.

Savoir parler de la loi RGPD 

Je ne sais pas si vous souhaitez que je dĂ©veloppe cette section ou si tout le monde est Ă  l’aise avec la loi RGPD, en tout cas de nouveau c’est important que le partenaire comprenne qu’on est expert dans ce domaine et qu’on peut lui expliquer pourquoi il peut ou pas envoyer des SMS Ă  certains clients et pas Ă  d’autres, et aussi pour les 2FA (Wavy).

Pour conclure : il est totalement facultatif de connaĂźtre toutes ces notions par cƓur ! L’essentiel est que le partenaire pense que nous sommes des experts en dĂ©veloppement d’entreprise (et ça c’est vrai !), avec des notions de comptabilitĂ© suffisantes pour lui expliquer le fonctionnement de Treatwell/Wavy et Ă©ventuellement l’expliquer Ă  son comptable. 

Un client qui a un expert au tĂ©lĂ©phone va forcĂ©ment voir la valeur ajoutĂ©e de Treatwell/Wavy par rapport Ă  un logiciel concurrent. Pensez donc bien Ă  identifier les besoins avant de dĂ©velopper votre discours. Si vous avez des questions concernant la comptabilitĂ© et auxquelles je n’aurais pas pensĂ© n’hĂ©sitez pas ! je ne suis pas experte-comptable mais experte en bluff 😀

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