3/03/2023 Claire : Devenez un expert en compta🤓
Un peu de comptabilité 🤓
Nos clients ont l’obligation légale d’avoir un cabinet d’expertise comptable à partir du moment où ils ont une société, c'est-à -dire à partir du moment où ils ne sont plus en auto-entreprise (dans ce cas l’entreprise c’est eux-même, à leur nom propre).
Les cabinets d’expertise comptable ont plusieurs missions dont la plus importante est la production comptable (récupérer les factures fournisseurs, les ventes, les mouvements bancaires, traduire tout cela en écritures comptables et enfin faire le bilan à partir de toutes ces données). Cette mission n’est pas difficile à vendre pour eux puisque c’est une obligation légale pour les entreprises. Ce qu’ils doivent vendre, et ce sur quoi ils font la plus grosse marge, ce sont les missions de conseil. Peu d’entreprises TPE et PME vont accepter de payer pour ce type de missions, et d’ailleurs il existe de nombreux cabinets de conseil (qui n’ont aucune légitimité comme cabinet d’expertise comptable) qui vont pouvoir assurer ces missions pour moins cher que l’expert comptable. Il y a donc sur ce segment énormément de concurrence.
Un chef d’entreprise ne va pas forcément savoir qu’il a besoin de conseil, et donc payer pour un service dont il ne pense pas avoir besoin peut lui sembler parfaitement inutile. C’est là que nous avons notre carte à jouer : en l’appelant proactivement et en lui offrant des conseils précieux pour son entreprise, une adhérence va automatiquement se créer : sans Wavy/Treatwell, il perd la possibilité d’avoir son expert dédié en ligne qui l’aide à développer son entreprise.
Comment faire comprendre au client que nous sommes des experts en développement d’entreprise ?
Se présenter comme consultant en développement d’entreprise : ce n’est pas un mensonge, nous avons des centaines de clients au téléphone ce qui nous positionne automatiquement en expert dans le domaine de la coiffure et de la beauté, et ce enciore plus qu’un expert-comptable qui va gérer énormément de types d’entreprises différentes
Placer des mots-clés dans notre discours qui vont impressionner le partenaire : cela peut être aussi simple que “chiffre d’affaire”, “référencement naturel”, “marge”, mais aussi “logiciel de caisse certifié”, “loi RGPD”.
Se positionner comme le contact privilégié pour des sujets bien précis afin de ne pas être confondu avec le support client, par exemple “Bonjour Laurent, je suis Claire, je suis votre chargée de compte chez Treatwell. Ma mission est de vous accompagner tout au long de notre partenariat, je suis consultante en développement d’entreprise et je vous propose un rendez-vous de suivi afin que nous analysions vos chiffres pour voir où vous pourriez vous améliorer en utilisant Treatwell. Treatwell est un outil qui va vous permettre de vous développer, et je vous propose mon expertise pour optimiser votre utilisation de cet outil.” Nous avons appris à identifier les enjeux des partenaires (gagner plus de clients, fidéliser les clients, augmenter le panier moyen, etc.) et le but est de faire un suivi personnalisé en fonction des enjeux des clients
Quelques notions de comptabilité importantes qui vont asseoir notre position d’expert
Il y a quelques sujets qui reviennent régulièrement et qui si vous savez y répondre vont vous assurer que le client vous fait une entière confiance :
Comptabilisation des cartes cadeaux : il arrive souvent que les clients nous appellent parce que leur comptable au cabinet ne comprend pas comment sont comptabilisées les cartes cadeaux sur Wavy et sur Treatwell. C’est très simple pourtant, et normalement ils devraient parfaitement savoir comment ça fonctionne mais la plupart du temps ce n’est pas le cas. Voici comment montrer au partenaire que nous connaissons mieux la comptabilité de leur corps de métier que leur propre comptable qu’ils payent pourtant pour ça : en comptabilité on va distinguer la vente de services (706) et la vente de produits (707). Dans le cadre de la vente d’une carte cadeau, on ne sait pas si la carte va ensuite être utilisée pour acheter des produits ou des services. Comptablement, le montant encaissé de la carte cadeau va donc aller dans un compte d’attente jusqu’au moment où elle va être utilisée en guise de paiement pour des services ou des produits. Cela signifie que la TVA ne sera dûe qu’au moment où la carte cadeau va être utilisée par le client, et donc que la vente de carte cadeau en elle même n’a aucune TVA dûe. Vous pouvez expliquer cela au partenaire et vous pouvez même carrément lui proposer d’appeler vous-même le comptable. Dans la législation ce qu’on appelle les cartes cadeaux chez Treatwell s’appelle des bons à usage multiples. Voici le texte de loi qui indique que la TVA n’est pas dûe si la carte cadeau n’est jamais utilisée : Les bons : les règles de TVA
Sachez que les années fiscales ne sont pas forcément du 1er janvier au 31 décembre, même si c’est le cas la plupart du temps. Vous pouvez tout à fait demander au partenaire quand démarre son année fiscale. Ce n’est pas forcément très utile pour nous (sauf si par exemple on le xsell sur la gestion et dans ce cas on peut lui proposer de démarrer sur Treatwell ou Wavy au début de son année fiscale) mais cela permet de nouveau de lui montrer que nous avons des notions de comptabilité et d’asseoir notre position d’expert
L’export comptable de Treatwell ou Wavy est en .csv car c’est un format qui convient à l’import dans ce qu’on appelle les outils de production comptables, c’est à dire les logiciels utilisés dans les cabinets d’expertise comptable pour entrer les écritures comptables et sortir les bilans. Si le partenaire demande pourquoi l’export est en .csv, je trouve que c’est une bonne chose d’avoir la vraie réponse. Cela dit, l’export n’est pas vraiment idéal puisque ni Treatwell ni Wavy ne génèrent d’écritures comptables. Si un comptable un jour vous demande le FEC (fichier des écritures comptables) il faut lui dire que nous ne pouvons pas l’obtenir car la comptabilité sur Wavy et Treatwell n’est pas reliée à un plan comptable (et d’ailleurs c’est fort dommage!!!)
Par rapport aux stocks, sans entrer dans les détails il est important de comprendre que certains produits doivent être entrés comme destinés à la vente directe et d’autres comme destinés à l’usage interne (encore une fois distinction entre vente de services et vente de produits). C’est pour ça qu’ils doivent préciser lorsqu’ils font une sortie de stock si c’était pour une vente ou si c’était pour l’utiliser au salon.
Savoir parler de la loi RGPD
Je ne sais pas si vous souhaitez que je développe cette section ou si tout le monde est à l’aise avec la loi RGPD, en tout cas de nouveau c’est important que le partenaire comprenne qu’on est expert dans ce domaine et qu’on peut lui expliquer pourquoi il peut ou pas envoyer des SMS à certains clients et pas à d’autres, et aussi pour les 2FA (Wavy).
Pour conclure : il est totalement facultatif de connaître toutes ces notions par cœur ! L’essentiel est que le partenaire pense que nous sommes des experts en développement d’entreprise (et ça c’est vrai !), avec des notions de comptabilité suffisantes pour lui expliquer le fonctionnement de Treatwell/Wavy et éventuellement l’expliquer à son comptable.
Un client qui a un expert au téléphone va forcément voir la valeur ajoutée de Treatwell/Wavy par rapport à un logiciel concurrent. Pensez donc bien à identifier les besoins avant de développer votre discours. Si vous avez des questions concernant la comptabilité et auxquelles je n’aurais pas pensé n’hésitez pas ! je ne suis pas experte-comptable mais experte en bluff 😀